Vos biens sont-ils sous-assurés ?

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Dans une tribune, Loïc Le Dréau, directeur des opérations de Paris, FM Global, revient sur les problématiques de l’assurance des biens professionnels.

 

 

Les ruptures de chaînes d’approvisionnement causées par la pandémie et le conflit en Europe de l’Est provoquent toutes sortes de difficultés pour les entreprises. De nombreuses équipes de direction risquent toutefois de ne pas prendre toute la mesure de leur impact sur les valeurs d’assurance.

Déterminez si vos biens doivent être revalorisés

Le coût des matériaux de construction, en particulier du bois et de l’acier, est en forte hausse, et les prix des équipements ne sont pas en reste. Ces majorations peuvent alourdir les pertes de toute entreprise amenée à faire réparer ou remplacer des installations et équipements endommagés ou détruits par une catastrophe naturelle, un bris de machine ou tout autre sinistre. Une situation qui peut encore s’aggraver s’il faut relocaliser l’activité.

Traditionnellement, FM Global conseillait à ses clients de réévaluer leurs valeurs d’assurance au minimum tous les cinq ans. Mais dans le contexte actuel, des chiffres remontant à plus d’un an sont probablement obsolètes.

Protégez vos activités

Disposer de valeurs fiables est indispensable pour mettre en œuvre des mesures de prévention des sinistres et de réduction des pertes adaptées. Sans elles, l’efficacité de tout programme de gestion des risques est compromise. Imaginons un scénario catastrophe : un entrepôt implanté en périphérie d’un grand centre urbain est détruit par un incendie. Sa dernière valorisation, à 40 millions d’euros, remonte à 2017, alors que les coûts de reconstruction atteignent aujourd’hui 80 millions.

Quel risk manager voudrait annoncer à sa direction générale après un sinistre que leur couverture d’assurance est insuffisante ? Sans oublier que les dommages matériels ne sont qu’une facette du problème. Les risk managers avisés savent qu’il leur faut anticiper d’autres répercussions, comme une perte de revenus à plus long terme, l’augmentation du coût des fournitures et des actifs, et la perte de réputation, qui peut se traduire par une désaffection de clientèle. Parfois plus onéreuses que les dommages matériels proprement dits, ces répercussions peuvent cependant être maîtrisées, notamment en s’assurant de l’exactitude des valeurs déclarées.

Faites-vous accompagner

Ces dernières années ont été particulièrement difficiles pour les risk managers et les équipes de direction. Établir un partenariat solide avec son assureur est un excellent moyen de gagner en efficacité. Il peut par exemple aider à estimer les coûts de réparation, de reconstruction ou de relocalisation à engager en cas de sinistre et ainsi limiter son impact sur les activités. De plus, la quantification du risque sur la base de valeurs fiables est essentielle pour définir des priorités d’investissement et pour déterminer la couverture adaptée au risque à transférer.

Cette démarche proactive permet aux risk managers de mieux comprendre les risques qui pèsent sur leur entreprise et de faire les bons choix en termes de garanties d’assurance. Un atout indéniable en ces temps incertains.